Réunion mensuelle ouverte du groupe SudAggloNantaise, invitez vos amis…
Pour une approche constructive, simple et agréable de la décroissance : ensemble imaginons le bonheur.
Débat public mardi 24 juin, à 20h30,
salle Jean-Jaurès, 1er étage,
40, rue Jean-Jaurès, Rezé.
20H30-21H: présentation de la démarche et introduction du propos.
21H-22H30: débat participatif.
Ensemble imaginons le bonheur,
un débat à reproduire entre amis.
Le développement durable
Peu à peu le développement durable a conquis les esprits. Ce peu à peu change tout. Il y a 30 ans, il était encore d’actualité d’envisager de transformer nos outils de production pour ménager notre avenir, il était encore possible de transformer en douceur notre croissance en « croissance verte ». C’est trop tard. Aujourd’hui, notre modèle économique, à force de sur-consommation des ressources de la planète, a fragilisé l’avenir de l’humanité et, si nous n’amorçons pas un mouvement global de décroissance volontaire, une proportion de plus en plus grande de femmes et d’hommes subiront les conséquences de récessions de plus en plus violentes.
La sobriété heureuse
Rien ne nous contraint à considérer la décroissance choisie comme un mal nécessaire : il est tout aussi raisonnable de l’imaginer comme une chance, une voie heureuse pour nos civilisations. Une décroissance volontaire assumée peut se concrétiser par une remise en cause progressive, individuelle ou collective, de nos besoins et activités.
La sobriété heureuse est une chance de dépasser notre statut de consommateurs anonymes prisonniers d’un monde qui nous échappe pour redécouvrir le bonheur de vivre, de vivre en harmonie avec nos lieux de vie, nos voisins, nos avenirs, nos envies, notre planète.
Par sobriété heureuse on affirme:
– la contradiction entre le progrès de l’humanité et la croissance des matières premières consommées,
– le constat que le modèle économique que nous imposons à nos civilisations les conduit à leurs pertes,
– la possibilité de satisfaire pleinement tous nos besoins en diminuant la valeur financière des biens ou services échangés.
François NICOLAS, REZE(44)
